Vos Impressions
Jean Claude Carette Pontoise, France Ethiopie - 6 au 19 janvier 2013
Merci à Daniel de nous avoir fait connaître et aimer l'Ethiopie, partie Nord, avec beaucoup de sensibilité et de compétences. Daniel nous a fait apprécier ce pays magnifique qui mérite vraiment d'être visité. L'un de mes plus beaux voyages.

Stephane Workineh Caluire, France Décembre 2012
Bonjour Daniel,
Je m'appelle Stephane Workineh. Je suis de nationalité française mais d'origine éthiopienne. J'ai voyagé avec votre organisme fin Décembre 2012 et j'ai été bluffé par votre ponctualité, la qualité des hôtels et des restaurants. Depuis mon retour avec mes trois autres compagnons (qui découvraient l'Ethiopie pour la première fois), nous n'arrêtons pas de dire que notre voyage n'a jamais aussi bien été organisé. Merci encore pour votre cadeau et le restaurant 2000 du dernier jour.

Isabelle France 2012
Daniel est le guide qu'il vous faut pour découvrir un pays qui regorge de trésors culturels inattendus et qui n'est finalement connu en Europe que par ses famines qui ont ému le monde entier... Natif d'Addis Abeba, maniant la langue française avec brio, il vous emmène découvrir les hauts plateaux d'Abyssinie avec gentillesse et professionnalisme. Outre le côté culturel, il vous bichonne chaque jour avec des petites attentions qui montrent qu'il a tout compris des attentes et des plaisirs du voyageur!

Lucile et Jean-Pierre Le Bouquin Bergerac, France 21 janvier au 5 février 2012
Bonjour,
Nous avons fait un périple dans le nord Ethiopien du 21 janvier au 5 février 2012, (Addis Abeba , Bahir Dar, Gondar, Le Simien, Axoum, Mekele, Lalibela) sous la conduite de Daniel. Nous avons vraiment apprécié, sa connaissance du pays, son aisance à faciliter les contacts avec les gens du pays, et sa prévenance envers les participants au voyage.

Jean Louis Moulin Saint Junien, France Mai 2011
Bonjour,
Au mois de mai 2011 pendant deux semaines, avec notre guide Daniel, nous avons découvert les hauts plateaux éthiopiens. J'étais avec ma femme, accompagné de deux amies.
Nous avons beaucoup aimé ce voyage avec l'Ethiopie, ses habitants, ses paysages, sa culture.
Nous avons tous les quatre pensé que la connaissance et l'attachement à son pays, la culture, l'intelligence, la parfaite connaissance de la langue française, la gentillesse, de notre guide, ont été des facteurs essentiels dans la réussite de ce voyage.
Nous avons depuis conseillé à d'autres personnes d'aller en Ethiopie en essayant de partir avec Daniel.
Nous allons bien et pourquoi pas, peut-être à bientôt pour une autre découverte de votre pays. Amicalement.

Robert Charlemoine Mont St Aignan, France Décembre 2009
Cher Daniel,
En décembre 2009, J'ai fait un superbe voyage dans le sud et le Sud-ouest de l'Ethiopie. C'est toi Daniel qui était notre Guide. Je garde un excellent souvenir de ce voyage, grâce à toi Daniel qui est un Guide compétent, efficace et plein de gentillesse, très attentif à tous, en particulier au vieil homme que j'étais, car j'approchais des 90 ans. Merci encore pour tout.

Lena & Enno Deutschland
Wir hatten eine wunderbare Zeit in Äthiopien mit Dan Sunshine Tours! Besonders begeistert waren wir von der mehrtägigen Wanderung von Lalibela aus ins Hochland. Und dank Daniels Hilfe hat alles reibungslos funktioniert. Selbst als unser Rückflug von Lalibela nach Addis abgesagt wurde, hat er uns schon einen Alternativflug organisiert bevor wir überhaupt wussten, dass unser eigentlicher Flug abgesagt wurde. So haben wir problemlos unseren Flieger nach Deutschland erreicht. Vielen Dank!


J.Luc et M.Anne Roger Boulogne, France 6 au 21 mars 2012

VOYAGE EN ETHIOPIE DU NORD, du 6 au 21 mars 2012 avec DAN SUNSHINE TOURS

Au retour de ce grand périple de 2850kms en 14 jours, nous avons rédigé un certain nombre de commentaires concernant ce voyage qui fut excellent à tous points de vue, et a bien satisfait notre soif de connaissances concernant cet intéressant pays.

1/ Aspects de logistique

L'organisation a été excellente. Précise, efficace, elle s'est traduite par une transparence qui est la marque de sa valeur. Grâce à cela, tout le séjour a pu être consacré à la seule visite du pays.

Le transport en voiture a été assuré par un très bon chauffeur, aux bons réflexes compte tenu des encombrements multiples, humains et animaux, sur toutes les routes. Bon véhicule 4x4, bien entretenu et toujours propre et bien rangé. Grâce à cela, les parcours sur piste n'ont pas été trop fatigants. De nombreuses petites attentions ont été appréciées, comme l'eau, de petits en-cas et des arrêts de détente lors des longs trajets. Voyage en confiance qui a permis de nombreux échanges avec notre guide.

L'hôtellerie a été d'un bon niveau classique moyen dans l'ensemble, confortable et permettant la toilette à l'eau chaude. Les repas étaient de bonnes qualité et quantité, sans excès. Seule exception à signaler, à l'étape de Mékélé, où l'hôtel Hill Top était de catégorie très médiocre.

2/ Relations avec notre guide, Daniel Fanthun

Nous avons beaucoup apprécié ses qualités. Jeune, ouvert, souriant, extraverti, de bonne humeur et attentionné, il est cultivé, connaît bien son pays (histoire, géographie, économie, politique…) qu'il aime profondément et présente généreusement si son interlocuteur s'y intéresse vraiment, ce qui fut notre cas. Doué d'une excellente mémoire et parlant un très bon français, il a pu non seulement nous donner toutes les explications nécessaires sur les sites visités, mais encore répondre à nos nombreuses questions, pendant les longs voyages en voiture en particulier.

Relations très amicales et détendues pendant les 15 jours du voyage, qui l'ont rendu passionnant.

3/ Aspects touristique, culturel et sportif

La traversée du pays au sol donne un bon aperçu de sa nature géologique, géographique, économique et humaine, ce que n'aurait pas permis un voyage aérien.

  • Aspect géologique : aperçu des hauts plateaux, du volcanisme dû au rift, des failles et des falaises, des cours du Nil Bleu et du Tékézé, de la nature du terrain et de son relief.
  • Aspect géographique : observation des espaces des hauts plateaux, altitude et température, aménagement, irrigation, cultures et plantations, élevage, reboisements.
  • Aspect économique : situation agro-pastorale du développement, mode de vie ancestral dans les campagnes (habitat, agriculture, élevage, modes de transport, modes de vie, marchés) s'apparentant à celui de notre Moyen-Age (XIème siècle après J.C.) voire à celui du temps de Salomon (XIème siècle avant J.C.).

Relativement aux critères occidentaux, le pays est pauvre, mais il ne nous est pas apparu dans une misère "noire".

En milieu urbain, développement qui se modernise et s'accélère. Si de nouvelles périodes de troubles (conflits avec l'Erythrée, la Somalie, voire le Soudan) ne viennent pas l'entraver, et si le gouvernement se dote de responsables compétents et non simplement politiciens, il est probable que le recours à des technologies modernes (photovoltaïque, solaire, éolien, communications, irrigation, réseau routier, etc.) permettra une croissance rapide.

  • Régime politique : c'est une République Fédérale Démocratique, après avoir été une monarchie jusqu'en 1974 (renversement de l'empereur Haïlé Sélassié) et une dictature marxiste jusqu'en 1991 (colonel Mengistu, actuellement réfugié au Zimbabwe). L'actuel chef de l'Etat, Meles Zenaoui, en fonction depuis 1995, déclare qu'il ne se représentera pas en 2015.
  • Aspect humain : société extrêmement spécifique, située sur le continent africain bien sûr, mais de culture ne s'apparentant pas à celle de l'Afrique Equatoriale.

Les types humains sont spécifiques : traits fins, plutôt sémitiques, couleur de la peau brune "brûlée" (chamitique), seuls les cheveux étant crépus.

Finesse aussi de l'esprit, du comportement, et de l'intelligence. Sentiment justifié, à notre avis, d'appartenance et de descendance d'une très ancienne civilisation nilotique remontant au temps de Noé en liaison forte avec la Bible… et avec le mythe des arches, qu'elles soient de Noé ou d'Alliance.

  • Aspect religieux : cet ancrage dans le passé, surtout dans celui du temps de Salomon et de la reine de Saba, soit 1000 ans avant J.C., est spectaculaire. Il fait partie du fonds même des pratiques religieuses chrétiennes orthodoxes, partagé par une très grande partie de la population (environ 2/3). La structure des églises (parvis, Saint, Saint des Saints) est celle du temple de Salomon, et une reproduction de l'arche d'alliance se retrouve dans chaque lieu de culte (église, monastère, grotte…), la foi populaire croyant que l'original même de l'Arche d'alliance contenant les Tables de la loi mosaïque se trouve depuis 3 millénaires sous la protection des descendants de Ménélik, fils de Salomon et de la reine de Saba, actuellement à l'intérieur d'une chapelle à Axoum, gardé à vie par un diacre qui y est reclus, et dont tous les diacres du pays rêvent de prendre la relève.

Le peuple est très religieux, se lève très tôt pour se rendre à pied dans les lieux de culte pour y suivre de très longues cérémonies, très nombreuses dans l'année.

Après le concile de Chalcédoine en 451, séparation des églises romaine et orthodoxe, l'Ethiopie a été un des premiers pays à être christianisé grâce à des saints syriens (à bien prononcer pour éviter des confusions…). C'est une religion comparable à celle de notre Moyen-Age, simple, imagée, sans complication théologique, avec beaucoup de merveilleux, de légendes, miracles, conduisant à une foi pure comme celle des petits enfants. Son expression populaire se traduit par toutes les peintures sur les parois des sites religieux, par une fréquentation nombreuse et assidue aux cérémonies, ce qui permet de comprendre que l'islam (environ 1/3 de la population) ne se développe pas et reste confiné à l'est du pays, à Harar particulièrement.

  • Aspects touristiques : le pays est beau, et la découpe des falaises des hauts-plateaux conduit à des paysages contrastés très beaux. Nous avons pu faire des randonnées dans le parc de Simien, mais aussi escalader les falaises pour accéder à des monastères reculés.

Par ailleurs, les constructions de Gondar, Axoum et Lalibela, uniques en Afrique à l'exception de Great Zimbabwe, avec châteaux, stèles et églises taillées dans le tuf, nous ont confirmé que les civilisations qui en sont à l'origine se distinguaient très nettement de la culture africaine.

4/ Réflexions sur le développement potentiel du pays

Actuellement, sur une surface de 1.127.000 km² et avec une population de plus de 85 millions d'habitants, le pays peut être considéré comme en voie de développement, avec un PIB d'environ 1$/j (365$/an, soit 280€), c'est-à-dire 140 fois plus faible que le nôtre (environ 40000€/an).

Sans accès à la mer, sans installation portuaire spécifique, en conflit avec l'Erythrée, le pays ne commerce que par liaisons avec Djibouti. Son réseau routier possède de grandes routes asphaltées, mais il reste encore de grands tronçons à équiper, ce à quoi s'emploient des sociétés, nationales comme étrangères, en particulier chinoises. Par contre, de nombreuses autres routes sont encore des pistes, ce qui ne permet pas le désenclavement d'importantes régions.

On notera l'intérêt de pays comme la Chine et l'Inde, à la recherche de ressources multiples (agricoles, minières, pétrolières…) qui leur sont indispensables, pour leur participation au développement du réseau routier et ferré, et à celui de surfaces agricoles louées à l'Etat pour des cultures vivrières, à l'Ouest du pays, à la frontière du Sud-Soudan. Des recherches minières sont en cours, des usines d'engrais et des cimenteries sont en construction.

Mais, pour se développer, tout un programme d'éducation et de formation professionnelle doit être engagé, ce qui demandera une modification radicale du mode d'existence des populations, agro-pastorales pour 85%, et attachées à leurs conditions de vie ancestrales.

Il nous a semblé que le temps consacré à la marche à pied sur des distances importantes, sans mode de transport aussi simple que la bicyclette, et celui consacré par les femmes à aller chercher de l'eau, du combustible, des denrées, le tout sur leur dos, est une entrave importante pour l'économie comme pour l'éducation, et explique les retards du PIB.

Si les conflits avec l'Erythrée, la Somalie, ou autres, arrivent à être limités, voire supprimés, et si un gouvernement se dote de structures axées sur le développement, il est vraisemblable que l'apport de la communauté internationale en capitaux et en moyens techniques permettra un essor rapide.

Le solaire, l'éolien, le photovoltaïque règleraient des problèmes énergétiques.

L'aménagement des ressources hydrauliques et d'un réseau d'irrigation en parallèle avec un réseau routier, permettrait à ce pays riche en eau et au sol fertile d'accroître sa production agricole mais aussi de l'écouler, et la richesse produite conduirait la population à se doter de moyens de transport, etc…

Ainsi, ce ne sont pas des limitations techniques, climatiques ou géographiques qui apparaissent comme prépondérantes, mais essentiellement des facteurs d'ordre mental et psychologique liés à la tradition et aux conceptions historiques et religieuses.

Toutefois, l'avènement des moyens de communication, comme la téléphonie mobile, Internet et la télévision, conduiront probablement les mentalités à progresser assez rapidement en raison des comparaisons quotidiennes avec l'évolution du monde extérieur.

Il ne serait pas étonnant que l'Ethiopie, aux caractéristiques si singulières et exceptionnelles au cœur de l'Afrique, atteigne ainsi un niveau de développement tout aussi exceptionnel, retrouvant de ce fait la renommée ancestrale du royaume de la reine de Saba ! Souhaitons aussi qu'elle conserve sa foi populaire et que son accès aux richesses matérielles ne lui fasse pas perdre ses richesses spirituelles.

J.Luc et M.Anne Roger,
Boulogne, France

 

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